l'amande
ce livre m'a été offert par une amie.. je l'en remercie :)
c'est le témoignage d'une jeune femme arabe qui a osé transgresser le tabou du sexe et du silence pr raconter son histoire.. je n'en dis pas plus !!! c'est beau! troublant.. parfois cru! trop vrai !! ... Nedjma nous parle d'amour et de colère.
A LIRE!
nom: L'amande
auteur : Nedjma
edité chez : Plon
les passages que j'aime :
" la clé du plaisir féminin est partout : les mamelons qui se dressent, glacés de désir, fiévreux et impérieux. Il leur faut de la salive et des caresses. Mordre et cajoler. Les seins s'animent et ne demandent qu'à laisser gicler leur lait. Ils veulent qu'on les téte, qu'on les touche, qu'on les ramasse, qu'on les enferme et qu'on les libère. Leur orgueil n'a pas de limite. Ni leurs sortilèges. Ils fondent dans la bouche, se dérobent, durcissent et se concentrent sur leur plaisir. Ils veulent du sexe. Dès qu'ils savent que la partie est bonne, ils deviennent franchement lubriques. Ils enferment les verges et, rassurés, s'enhardissent. Leurs mamelons se prennent parfois pour des clitoris ou meme pour des bites. Ils viennent se loger dans les replis d'un anus pudique. Forcent l'entrée d'un trou qui, à force de vouloir aspirer un objet ou un être,engloutit tout ce qui se presente : un doigt; un mamelon, ou un gode bien huilé. La clé; elle se trouve là où il faut aller, là où on n'a pas idée d'aller : le cou, le lobe des oreilles; le replis d'une aisselle poillue, la raie qui sépare les fesses, les orteils qu'il faut goûter pour savoir ce qu'aimer veut dire, l'intérieur des cuisses. Tout, dans le corps, est capable de délire. De plaisir. Tout rôle et ruisselle pour qui sait titiller. Et boire. Et manger. Et donner. "
" Aimer, ma fille. Juste aimer. Mais c'est un péché qui mérite le paradis comme récompense."
" (..) Le servir, puis débarrasser. Rejoindre la chambre conjugale. Ouvrir les jambes. Ne pas bouger. Ne pas soupirer. Ne pas vomir. Ne rien ressentir. Mourir. Fixer le kilim cloué au mur. Sourire à Saéd Ali décapitant l'ogre avec son épée fourchue. M'essuyer l'entrejambe. Dormir. Hair les hommes. Leur machin. Leur sperme qui sent mauvais. "
merci mimi.
peace
c'est le témoignage d'une jeune femme arabe qui a osé transgresser le tabou du sexe et du silence pr raconter son histoire.. je n'en dis pas plus !!! c'est beau! troublant.. parfois cru! trop vrai !! ... Nedjma nous parle d'amour et de colère.
A LIRE!
nom: L'amande
auteur : Nedjma
edité chez : Plon
les passages que j'aime :
" la clé du plaisir féminin est partout : les mamelons qui se dressent, glacés de désir, fiévreux et impérieux. Il leur faut de la salive et des caresses. Mordre et cajoler. Les seins s'animent et ne demandent qu'à laisser gicler leur lait. Ils veulent qu'on les téte, qu'on les touche, qu'on les ramasse, qu'on les enferme et qu'on les libère. Leur orgueil n'a pas de limite. Ni leurs sortilèges. Ils fondent dans la bouche, se dérobent, durcissent et se concentrent sur leur plaisir. Ils veulent du sexe. Dès qu'ils savent que la partie est bonne, ils deviennent franchement lubriques. Ils enferment les verges et, rassurés, s'enhardissent. Leurs mamelons se prennent parfois pour des clitoris ou meme pour des bites. Ils viennent se loger dans les replis d'un anus pudique. Forcent l'entrée d'un trou qui, à force de vouloir aspirer un objet ou un être,engloutit tout ce qui se presente : un doigt; un mamelon, ou un gode bien huilé. La clé; elle se trouve là où il faut aller, là où on n'a pas idée d'aller : le cou, le lobe des oreilles; le replis d'une aisselle poillue, la raie qui sépare les fesses, les orteils qu'il faut goûter pour savoir ce qu'aimer veut dire, l'intérieur des cuisses. Tout, dans le corps, est capable de délire. De plaisir. Tout rôle et ruisselle pour qui sait titiller. Et boire. Et manger. Et donner. "
" Aimer, ma fille. Juste aimer. Mais c'est un péché qui mérite le paradis comme récompense."
" (..) Le servir, puis débarrasser. Rejoindre la chambre conjugale. Ouvrir les jambes. Ne pas bouger. Ne pas soupirer. Ne pas vomir. Ne rien ressentir. Mourir. Fixer le kilim cloué au mur. Sourire à Saéd Ali décapitant l'ogre avec son épée fourchue. M'essuyer l'entrejambe. Dormir. Hair les hommes. Leur machin. Leur sperme qui sent mauvais. "
merci mimi.
peace
1 Comments:
On m'a offert ce bouquin y a 2 ans. C'est vrai qu'il est bien, en plus c'est la première fois que je lis un bouquin qui se passe au maroc et qui en donne une idée assez juste même si c'est le maroc des années 60, contrairement aux bouquins sensés se passer au Maroc et qui en fait se passent dans un Maroc qui n'existe pas et qui n'a jamais existé. Je parle bien sûr de Tahar Benjelloun. C'est vrai que le Maroc vu du 6ème arrondissement ça peut brouiller la vue.
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